LA SAISON

Champion de la saison régulière, la saison précédente, et ayant perdu en finale devant les Canadiens de Jean-François, Herman et les Bruins ont la rage au cœur, ils sont plus coriaces que jamais. La fameuse passe surnommée la parfaite - qui consiste à passer la rondelle d'un ailier au centre pour la faire dévier dans le but adverse - prend toute sa signification. Boston connaît sa meilleure saison avant la première expansion: 49 victoires. Herman est à l'apogée de sa carrière, sa défensive s'est beaucoup améliorée sur le domicile de Montréal et l'attaque est plus puissante que jamais. Boston se fait la réputation terminator lors des prolongations.

Plusieurs changements au menu de cette deuxième saison et, bien sûr, un tout nouveau aréna pour les Bruins. Les buts de la bande sont maintenant refusé, ce qui amène une mise-au-jeu au centre. Boston est le grand gagnant de ce nouveau règlement, Montréal ayant été chanceux jusqu'ici dans ce genre de situation. Le gardien des Bruins innove et invente un nouvel arrêt: le dégagement forcé de la rondelle hors de son filet. Cette technique permet d'évacuer la rondelle du but lorsqu'elle n'est pas complètement tombée dans la fosse. Montréal a perdu son sang froid à plus d'une reprise suite à cette situation, Boston se retranchant toujours derrière le règlement qui souligne que la rondelle doit demeurer dans le but afin d'être valide. Montréal commence déjà à se servir de ses défenseurs comme attaquants grâce au «dégagement-lancer» qui surprend souvent le gardien adverse. Montréal compte beaucoup sur dame Chance avec des buts sur les mises-au-jeu, des buts déviés, etc. Boston proteste et s'insurge sur ce genre de hocket cheap mais la saison est commencé, donc pas de modifications pour l'instant...

Boston remporte le championnat de la saison régulière pour une seconde saison de suite pour déguster pleinement la revanche promise.

LA FINALE

L'enjeu de la finale est maintenant 40 dollars (canadiens, bien sûr) et non un stupide repas chez McDonald's. N'arrivant pas à donner un nom à la Coupe de la finale, la ligue se contente de lui donner un nom existant: la Coupe Stanley.

La revanche est complète pour Boston qui remporte facilement la finale en quatre parties, remportant sa première Coupe Stanley de son histoire...

Propos recueillis d'Herman Tremblay.