Commentaires
et statistiques de la saison 5 proviennent du livre
L'HISTOIRE DE LA LIGUE NATIONALE DE HOCKEY SUR TABLE - TOME 2.
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La cinquième saison marque le début d'une période
d'expansions avec l'ajout d'une nouvelle équipe durant les trois
saisons à venir. Sous la direction d'Yves Gosselin, les Kings de Los
Angeles seront la première équipe à faire son entrée dans la Ligue
Nationale de Hockey sur Table, la troisième équipe de la ligue, une
équipe qui sera de la ligue jusqu'à sa fin.
LA SAISON
Le début des Kings dans la LNHT est des plus
difficile. Ils se font outrageusement massacrer match après match et
subissent même l'humiliation d'un blanchissage, ce qui n'était encore
jamais vu dans la ligue.
La saison est partagée entre les Bruins et les
Canadiens, les premiers dominants au chapitre de l'offensive, les
seconds sur le plan défensif; les deux équipes profitent largement de
la faiblesse des Kings, et connaissent leurs meilleures saisons, 57
victoires pour les Bruins (49 victoires en saison 2) et 54 victoires
pour les Canadiens (39 victoires en saison 3). Pauvres Kings...
Les Bruins remporteront leurs cinquièmes
championnats de saison et profiteront d'un passe-droit à la finale en
affrontant le vainqueur de la demi-finale entre les Canadiens et les
Kings. Rien ne s'annoncera facile pour l'équipe d'expansion qui
accumulera seulement 9 victoires en 78 matchs.
LA DEMI-FINALE
Avec l'avantage de la glace, les Canadiens avaient
la tache facile en affrontant les Kings qui étaient totalement
inexpérimentés dans la ligue. Sur 3 matchs à leur domicile, les
Canadiens marqueront un total de 39 buts contre 11. Les Kings perdront
leur premier match à domicile, 6-8, avant d'infliger un revers de 18-9
aux Canadiens. La série se terminera en 5 parties et les Canadiens
affronteront les Bruins en finale.
LA FINALE
Les Bruins ont la rage aux dents suite à la défaite
de la finale de la saison précédente, en 7 parties. Cette fois, hors
de question de laisser Montréal remporter un match à Boston. À leur
domicile, les Bruins remportent les deux premiers matchs non sans
peine, 9-7 et 9-6. Les Bruins ne parviennent pas à s'illustrer
offensivement et l'équipe s'interroge sérieusement. Mais Boston domine
tout de même la série 2 victoires contre 0.
Les deux matchs suivants se déroulent à Montréal,
là où il est difficile de vaincre les Canadiens, ce qui est vrai pour
cette finale alors qu'ils remportent les deux parties 10-8 et 10-6.
mais tout comme Boston à son domicile, les victoires des Canadiens
demeurent inquiétantes, alors que les Bruins parviennent à suivre les
Canadiens d'assez proche pour espérer une victoire de dernières
secondes... La série est égale 2-2.
Au cinquième match, le ciel tombe sur la tête des
Bruins, à leur domicile, alors que les Canadiens remportent le match
dans une partie défensive, 6-5. Jean-François Maillet en perd quelques
cheveux et s'imagine déjà voir son équipe l'emporter, le match suivant
ayant lieu à son domicile. Mais encore une fois, un match défensif se
déroule et les Bruins parviennent à arrêter l'attaque des Canadiens,
arrachant une victoire de 9-4. Série égale 3-3.
Pour la première fois de son histoire, la finale
voit un 7e match se dérouler. Aucun mot ne pourrait décrire les
arrières pensés d'Herman Tremblay qui ne veut en aucun cas accorder
une seconde finale consécutive aux Canadiens. Le dernier match a lieu
à son domicile et les Bruins usent de tous leurs stratagèmes pour
déjouer et arrêter les élans de l'équipe adverse. À la fin du match
ultime, les Bruins l'emportent 10-4 et sont vainqueur de la finale
pour une troisième fois en carrière.
« J'ai compris être une proie
facile, la raison de m'être fait venir dans la ligue, lorsque j'ai
remis mon inscription à Herman qu'il a aussitôt remis à
Jean-François... » - Yves Gosselin.
Propos de Stéphane Renaud
d'après les commentaires des joueurs. |