Deuxième édition du Rapport Final; il résume en chiffre toute la saison
8 de la LNHT. Ce document est disponibles en format PDF,
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La huitième saison de la LNHT débute au début
d'octobre 1992 et se termine au début du mois de mai 1993. Quelques
jours plus tard, la deuxième soirée annuelle des membres se déroulait
au domicile des Kings (ou plutôt dans la résidence de la Queen des
Kings). Yves Gosselin recevait les membres avec du spaghetti précédé
de pizza aux tomates.
LA SAISON
La saison 8 de la LNHT a comme particularité de
débuter avec six équipes pour se terminer avec quatre clubs. En effet,
les Red Wings de Détroit débutent la saison avec la nette intention de
remporter leur second trophée. Mais des divergences d'opinions feront
éloigner de la ligue Pierre Béchard qui finira par en avoir assez de
devoir toujours se battre contre les autres membres. Arrivé dans la
LNHT en saison 7, il semblait vouloir faire de la ligue un championnat
selon ses idées, oubliant qu'il s'agissait d'une ligue se tenant
debout grâce à la complicité de ses membres fondateurs, Herman et
Jean-François, et aussi d'Yves et Stéphane.
Dans la deuxième semaine d'activité apparaît une
sixième équipe, les Nordiques de Québec dirigés par... (quelqu'un se
souvient de son nom?) pour aussitôt disparaître. Deux matchs
chaotiques lui feront rapidement changer d'avis sur ses intentions de
la ligue: des défaites de 2-20 (contre Boston) et 2-31 (contre San
José). La semaine suivante, ses deux parties seront retirées des
statistiques de la LNHT et la ligue poursuivra la saison avec cinq
clubs.
Les Canadiens commencent la saison en force, mais
sont rapidement rejoints par les Red Wings. Cependant, le club de
Jean-François conservera la seconde position jusqu'à la cinquième
semaine, au moment où les Sharks font une montée dans le classement.
Le temps de quelques semaines, les Sharks feront la lutte avec les Red
Wings pour la première place. Mais à partir de la semaine 13, les Red
Wings reprendront seuls le premier rang de la ligue.
Les Bruins connaissent un mauvais début de saison,
se retrouvant en quatrième place du classement. Ce n'est qu'à la
semaine 17 qu'ils retrouveront les Canadiens en troisième place. Mais
la remontée ne se fait pas facilement, dégringolant encore en
quatrième place. Ce n’est qu'à partir de la 20e semaine que les Bruins
monteront définitivement dans le classement, au même moment où les Red
Wings quittèrent la ligue, en total désaccord pour des matchs perdus
suite à des absences répétées. à la 20e semaine, les Bruins occupent
enfin la seconde place du classement.
Depuis la 20e semaine, les Sharks sont premiers. Le
départ des Red Wings les avantages. Mais ceux-ci connaissent une
mauvaise séquence, ce qui permettra les Bruins de s'en approcher. 8
points d'écart en semaine 20, 6 points d'écart en semaine 23 et 2
points d'écart en semaine 24. à la 25e semaine, les Bruins occupent
enfin la première place, mais le duel avec les Sharks se poursuivra
jusqu'à la fin, avec toujours 2 points d'écart entre les deux clubs.
Les Bruins remportent le championnat de la saison régulière, et les
Sharks manquent une opportunité de remporter leur premier championnat.
LES DEMIS-FINALE
Les Bruins affrontent les Kings et, sachant qu'ils
risquent d'affronter les Sharks en finale, ces derniers ont très soif,
la vengeance suite à cette défaite contre le même club en saison 6.
Les Kings n'ont aucune chance et perdent en quatre matchs. Les Bruins
accumulent une moyenne de 25 buts marqués contre 12 pour les Kings. La
machine offensive des Bruins est en parfaite condition.
L'autre demi-finale oppose les Sharks et les
Canadiens, une série que l'on croyait facile pour les Sharks, mais
contre qui les Canadiens opposeront une soudaine volonté de victoire!
La série débutait à San José avec une première partie facilement
remportée par les Sharks (10-6). Mais les Canadiens en surpris plus
d'un au second match en le remportant en prolongation (12-11). La
série se poursuivait ensuite à Montréal avec une première partie
remportée haut la main par les Canadiens (15-9). Le match 4 fut une
partie d'anthologie avec une troisième victoire des Canadiens par la
marque de 3-2; un match des plus défensifs et intense.
Les Canadiens dominaient la série 3-1 et les Sharks
n'avaient plus droit à l'erreur, surtout qu'il leur était difficile de
jouer sur la surface des Canadiens. Déjà, les autres membres voyaient
l'équipe de Jean-François s'échapper avec la série, surtout
Jean-François qui en perdit des cheveux tellement il se voyait déjà en
finale après tant d'années sans y être! Mais c'était sans compter la
volonté de fer de Stéphane. Les Sharks remportèrent les trois derniers
matchs, 9-6 (à San José), 13-10 (à Montréal) et 14-9 (à San José).
L'incroyable victoire à Montréal enleva toutes les chances des
Canadiens.
LA FINALE
Bruins et Sharks. Les deux équipes se retrouvaient
en finale, l'un contre l'autre, pour la seconde fois en trois saisons.
Les Sharks parvenaient à remporter une victoire à Boston (19-12) suite
à une écrasante victoire des Bruins au premier match (22-5) et, dès ce
moment, tout semblait terminé pour les Bruins: les deux premières
parties à San José en furent la preuve (20-10 et 17-9 pour les Sharks).
Mais Herman n’avait pas tout dit encore: une victoire surprise en
prolongation à San José au sixième match (17-16) fit revenir l'espoir
pour les Bruins. La finale était maintenant décidée, Stéphane n'ayant
plus de force et découragé suite à une décision douteuse des arbitres
dans la sixième partie. Les Bruins prenaient ainsi leur revanche sur
la finale de 1991 remportés par les Sharks.
« Il (Herman)
est mieux de me donner son fromage, chez DaGiovanni... »
- Stéphane
Renaud.
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