LA SAISON

Une saison de hauts et de bas pour les deux équipes, Boston et Montréal. Boston devient une véritable machine à produire des buts, et les défenseurs des deux équipes préfèrent marquer des buts que d'en protéger. La défense se relâche dangereusement, même le gardien des Bruins, Tremblay, semble moins alerte et accorde plus de buts facilement. De son côté, Montréal est de plus en plus dangereux du côté de l'aile droite.

Un grave problème de Boston depuis les débuts de la Ligue Nationale de Hockey sur Table est qu'il n'a jamais eu l'instinct du tueur. Si Montréal menait largement après une ou deux périodes, il faisait alors tout son possible pour mettre l'adversaire KO, ce que ne faisait pas Boston et, ce qui lui aura causer sa perte en finale de cette saison 4.

Pour une quatrième saison consécutive, Boston remporte le championnat de la saison régulière grâce à 48 victoires, soit sa deuxième meilleure saison jusqu'ici. Mais il y a des nuages à l'horizon, la défensive de Boston n'a jamais été aussi mauvaise et l'attaque connaît des difficultés à son domicile vers la fin de la saison...

LA FINALE

La première partie donne un jeu décousu et ultra défensif. Boston s'impatiente devant le jeu conservateur de Montréal qui tente de ralentir le jeu en sortant à profusion la rondelle du jeu. L'attaque de Boston ne va nulle part, avec "la parfaite" (passe de l'ailier au centre) inefficace. Devant les erreurs des Bruins, Montréal remporte le match 9-5.

La seconde partie est un grand classique des séries. Après deux périodes, Boston mène par deux buts et, Boston n'étant pas encore du style "tueur" débute la troisième période mollement. Montréal tient son bout et, à 10 secondes de la fin, parvient à marquer le but égalisateur. Il faut donc aller en prolongation. Le jeu s'anime et Boston débute en force, attaquant sans cesse la défense des Canadiens. Une rondelle atteint un poteau et le gardien des Canadiens, Roy, réussit des arrêts. Sur une de ces arrêts, il fait une passe au défenseur droit qui exécute aussitôt un "dégagement/lancer", le jeu favori de Jean-François Maillet. La rondelle trouvera le fond du filet des Bruins pour donner une seconde victoire aux Canadiens.

Après deux défaites, Boston a soif de buts et de victoires, ce qu'il réussit en marquant 17 buts contre 7 pour Montréal. Mais au match suivant, l'instinct de tueur disparait de nouveau et Montréal reprend avantage dans un match partagé mais finalement remporté par Boston. Au cinquième match, la courbe de performance des Bruins continue de décroître et Montréal en profite pour exhiber une attaque dévastatrice et remporter la partie 13-3.

Sixième partie. Après deux périodes c'est l'égalité 6-6; Boston semble beaucoup trop agressif et quelques buts lui sont refusés en ressortant du filet adverse. En troisième période, Boston s'écroule avec une attaque au neutre et une défensive perdue. Montréal remporte cette dernière période 8-1, et sa première finale en quatre saisons.

Propos recueillis d'Herman Tremblay.